Un geste simple pour la planète !...

Sur le conseil d'un ami (Ramite du blog "Graine de Flibuste"), j'ai testé dernièrement le remplacement du papier hygiénique par le lavage à l'eau (qu'utilise en fait la majorité de l'humanité).

Et je dois dire - à ma surprise - que c'est bien mieux à tout point de vue.

- Plus efficace : le lavage à l'eau nettoie plus rapidement et plus proprement.

- Plus écologique : la consommation d'eau est très faible (30 cl pour un néophyte comme moi) et évite les dégâts occasionnés par l'utilisation du papier hygiénique, dont la fabrication est très nocive (utilisation de produits chimiques, comme le chlore, hautement polluants qui sont déversés dans les rivières).

- Très pratique : le lavage à l'eau peut se faire avec des toilettes classiques (comme avec des toilettes sèches) en appartement.

Il suffit de se pencher légèrement en avant sur le siège et de faire couler l'eau (contenue dans une petite bouteille) sur la raie des fesses jusqu'à la paume de sa main et à l'extrémité de ses doigts, avec lesquels on procède au nettoyage.

Le filet d'eau nettoie sans difficulté (au lieu d'étaler et d'incruster, comme c'est le cas avec le papier ) et laisse la main parfaitement propre. Tout en procurant une sensation de fraîcheur agréable.

J'encourage donc toutes les personnes qui n'ont pas encore essayé de faire le test !!

P.S. Eventuellement prévoir un petit linge pour se sécher les fesses.

Le Jardin Eon : un lieu magique !

Le Jardin Eon, près de Redon (Morbihan) : lieu de vie autarcique, inspiré par la "simplicité volontaire", qu'ont développé deux personnes - Kate et Sebastien.

Sur un terrain d'un demi-hectare, sans eau courante (puits à proximité) ni électricité (cuisine et chauffage au feu de bois).




Possibilité de wwoofing, dans une ambiance particulièrement chaleureuse !

http://www.wwoof.fr/wwoofer2.htm

http://picasaweb.google.com/kate.sebastien/JardinEon#5224033848726735810

"Le Wwoofing"

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L'idée du WWOOF (World Wilde Opportunities on Organic Farms) est de mettre en relation des personnes désireuses de découvrir et de participer au monde agricole biologique et écologique avec des fermiers, des professionnels de cet univers.

WWOOF France s'occupe uniquement du réseau en France. Si vous désirez faire du WWOOFing dans un autre pays, veuillez contacter l'organisme WWOOF responsable de ce pays.

Pour le WWOOFer, comment ça marche ?

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Les hôtes vous accueillent comme un(e) ami(e), voire même comme quelqu'un de leur famille, c'est à dire que vous êtes nourri et logé à la même enseigne.
De votre côté, vous avez la possibilité de donner de votre temps et participer aux différentes tâches sur la propriété, exploitation (jardin, potager, verger, fleurs, animaux…).
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Il n'y a cependant aucune obligation pour le WWOOFer d'effectuer telle ou telle tâche, si par exemple vous avez une faiblesse d'un membre, une allergie... ou autre il faut en parler avec votre hôte qui souhaite évidemment que votre séjour se déroule au mieux.
L'idéal étant de discuter préalablement au téléphone des conditions de votre séjour (date, durée…) et de votre participation (animaux, cultures…) à la ferme avec votre hôte.

http://www.wwoof.fr/wwoofing.htm
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Principe de base

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Un principe de base dans la vie pourrait peut-être s'énoncer ainsi :

" Ne pas agir sans le consentement des personnes concernées ".

Tout ce qui déroge à ce principe pourrait être qualifié de "violent".

Dans notre confrontation à autrui, l'issue ne devrait être que le consentement, ou l'absence de consentement (dans ce cas, il faut renoncer à l'action que l'on souhaitait entreprendre).


Cependant, "la vie" (au sens de destinée) agit sans notre consentement, elle est donc "violente" :-)

On pourrait en dire autant de la nature, qui agit sans notre consentement.

A moins, d'avoir avec elle une communication, un consentement mutuel, une "communion" (?), qui enlèverait toute violence dans nos rapports avec elle.
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"Vivre en pleine nature - Guide de la survie douce"


"Vivre en pleine nature - Le guide de la survie douce", par François Couplan.
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Ce guide est très différent de la plupart des guides de survie, qui vous apprennent en général comment fabriquer un piège à sanglier ou comment pêcher le phoque sur la banquise...
Techniques aussi complexes qu'inutiles, même si elles ont un parfum d'aventure :-)
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Ici, rien de tout ça ! L'auteur nous fait part de son expérience concrète de vie en pleine nature, dans un environnement qui est à deux pas de chez nous.
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Quelques kilomètres dans la campagne ou en montagne, et c'est là que la vraie aventure commence !
Une aventure qui fait appelle à des TECHNIQUES DE SURVIE précises et réalisables.
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Le livre se compose de plusieurs parties :
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- Une introduction sur la "PHILOSOPHIE" de la "survie douce". Cela permet de faire la distinction avec les fanatiques de l'entraînement commando. Il s'agit de tout autre chose ici, mais de tout aussi INTENSE !
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- Une partie est consacrée ensuite à 1001 CONSEILS utiles pour partir en randonnée en pleine nature, en emportant LE MOINS DE CHOSES POSSIBLE.
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Quelques vêtements, un sac de couchage, de la farine pour préparer des galettes, et c'est à peu près tout ! :-)
Pour le reste, il faudra se débrouiller sur place...
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- Enfin, la partie centrale du livre décrit COMMENT SE NOURRIR avec les plantes sauvages.
Comment les reconnaître, les préparer, les cuisiner...
Car c'est avec cela que l'on s'alimente concrètement dans la nature, et non en chassant le sanglier ou le chevreuil (l'auteur consacre quelques pages à ce sujet).
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Au final, chapeau pour ce livre très complet et qui bénéficie d'une expérience de terrain évidente de la part de l'auteur.
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François Couplan nous donne à la fois l'envie et les moyens de partir sans plus tarder à l'aventure, EN PLEINE NATURE !
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"Comment chier dans les bois"


Comme son titre l'indique, ce livre aborde un sujet des plus intimes et des plus terre à terre...
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Des toilettes sèches au "poop tube" (tube à caca) qu'utilisent les randonneurs les plus méticuleux, il y a "matière" à dire sur le sujet.
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Le succès actuel de la randonnée amène une nouvelle forme de pollution, qui transforme certains lieux naturels en latrines publiques...

L'une des premières personne à avoir tiré la... sonnette d'alarme sur ce sujet est Kathleen Meyer, dans son livre intitulé avec simplicité "Comment chier dans les bois" (paru en France aux éditions Edimontagne).
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Un ouvrage "fort bien torché", comme l'écrit un critique :-)
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"Comment chier dans les bois" aborde le sujet de façon à la fois humoristique et très documentée. Un sujet encore tabou malheureusement en France, par exemple.

Rappelons au passage que les Français sont connus pour être les touristes les plus sales du monde : seuls 30% d'entre eux respectent les consignes sanitaires (vaccins ou autres) dans leurs voyages à l'étranger. 70% s'en foutent.

D'une manière générale, le fait est que beaucoup de gens font leurs besoins n'importe où et n'importe comment dans la nature, amenant des maladies et se les transmettant.

Résultat, on ne peut plus boire dans une rivière, ni même dans un torrent de montagne, sans attraper la chiasse à cause des maladies qui s'y sont installées grâce aux promeneurs incontinents.

On recense désormais de manière généralisée, dans les lieux mêmes les plus préservés, diverses espèces de protozoaires, de bactéries et de virus, qui peuvent causer des troubles sérieux.

Beaucoup de gens, qui font l'expérience de manger des plantes sauvages, s'en trouvent malades, alors que le problème vient souvent du manque d'hygiène et non des plantes (transmission de protozoaires quand on mange cru sans s'être lavé les mains après s'être torché le cul...).

Le livre de K. Meyer fait le tour du sujet, en abordant tous ses aspects :
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de la technique proprement dite (les 1001 manières de chier dans les bois, selon la personnalité de chacun(e)), aux diverses méthodes pour purifier l'eau (filtrage, traitement chimique, etc), en passant par les règles d'hygiène élémentaires qui permettent de préserver autant notre santé que celle de la nature...
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Sur le sujet (de façon plus large), je recommande également la lecture de "The humanure handbook" de Joseph Jenkins, dont on peut trouver le résumé en français ici :

http://imago.hautetfort.com/list/documentation/humanurehandbooksummaryfrench_pdf.html

Eco-Activisme et Eco-Warriors

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Quelques références de livres sur l'eco-activisme et les eco-warriors :

- Edward Abbey : "Le gang de la clef à molette".


- Paul Watson : "Au nom des mers".

Autres livres sur le sujet (en anglais uniquement) :

- Dave Foreman & Bill Haywood : "Ecodefense, a Field Guide to monkeywrenching".

- Leslie Pickering : "Earth Liberation Front 1997-2002".

- Ann Hansen : "Direct action".

(Tous ces livres sont en vente légale sur Amazon ou eBay)
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"Au nom des mers", du Capitaine Paul Watson


Un récit de voyages, au style un peu particuliers...
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"AU NOM DES MERS" du Capitaine Paul Watson, est paru aux éditions Le Pré aux Clercs (tirage épuisé, il ne se trouve que d'occasion, mais je le fais circuler volontiers).
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Le sous-titre du livre est "Confessions d'un eco-guerrier". Ca donne le style et l'ambiance :-))
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Paul Watson est en effet l'un des membres fondateurs de Greenpeace, organisation qu'il a quittée dès la fin des années 70, pour fonder la "Sea Sheperd Conservation Society", une organisation pratiquant l'action directe reniée peu à peu par Greenpeace.
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Depuis plus de 25 ans, les navires Sea Sheperd (1 et 2, puis d'autres) sillonnent les océans, avec à leurs commandes Paul Watson et son équipage, à la recherche des baleiniers pirates et des pêcheurs qui ne respectent pas la législation sur la pêche aux cétacés.
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Les fraudeurs sont en effet nombreux et dévastent la faune aquatique sans pitié, avec des méthodes sanguinaires.
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- Certains navires baleiniers pêchent par exemple toute l'année et s'attaquent à des espèces en voie de disparition, en dehors des quotas - déjà très élevés - autorisés par les Commissions Internationales.
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- D'autres prétendent pratiquer une chasse "indigène", au nom de rites ancestraux, alors qu'il ne s'agit en réalité que d'alimenter en viande de baleine à bas prix des élevages industriels de porcs ou de visons.
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- D'autres pratiquent la chasse à la baleine sous le prétexte de recherches scientifiques (par exemple pour étudier les raisons de leur disparition !!...), alors qu'il ne s'agit que d'un simple moyen de dépasser les quotas autorisés par la loi.
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- Ailleurs, des pêcheurs massacrent sauvagement les dauphins qu'ils rendent responsables de la diminution des bancs de poissons (alors que les fautifs sont évidemment la pêche intensive et la pollution).
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- Ailleurs encore, des gens se livrent chaque année à des tueries sur des globicéphales (qu'ils attirent sur la plage et frappent à coup de barres de fer), pour le simple plaisir (la viande n'est même pas consommée), au nom de soi-disant traditions ancestrales (un rite "viking") dépourvues de sens.
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Etc etc...
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Face à cela, Paul Watson n'y va pas par quatre chemin ! Il traque les baleiniers en infraction et... les coule.
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La traque est souvent longue car les baleiniers opèrent dans la plus grande discrètion. Mais lorsqu'il réussit à en surprendre un, le Sea Shepherd ne fait pas de quartiers.
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En une quinzaine d'années Paul Watson et son équipe ont envoyé par le fond près d'une dizaine de baleiniers et détruit l'appareillage de pêche de nombreux thoniers illégaux.
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A leur actif également, la destruction d'abattoirs illégaux de viande de baleine (abattoirs autorisés par les gouvernements locaux, au mépris des lois internationales) ou l'abordage de thoniers utilisant des filets dérivants.
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Ils se sont également interposés contre les massacres de dauphins dans divers endroits du monde.
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Les confrontations sont souvent très physiques (poursuite par les gardes-côtes, batailles au canon à eau (et au canon projetant de la crême patissière !), interpellations musclées, séjours en prison, etc).
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Le livre raconte tout cela, parmi d'autres choses. Paul Watson possède un talent de narrateur et une "grande gueule" qui donne beaucoup de sel à la lecture :-)
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Il ne rate pas une occasion de montrer la corruption des gouvernements (le Canada en particulier) qui prennent fait et cause pour les baleiniers.
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Il est encore plus sévère vis-à-vis de Greenpeace et de ses dirigeants, dont il brosse un tableau accablant : vivant confortablement aux dépens de l'organisation, gaspillant la bonne volonté des militants dans des actions dérisoires, dont le seul but est de préserver l'image "politiquement correcte" de l'organisation.
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L'écologisme de salon de Greenpeace s'avère même encore plus retors par ses effets indirects :
l'obtention d'un moratoire (contre une pratique de pêche ou contre des industriels) a le double effet de démobiliser l'opinion publique tout en permettant aux industriels visés de contourner la loi par les amendements négociés en coulisse...
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Exemple parmi bien d'autres : l'autorisation de la pêche à la baleine sous des motifs scientifiques totalement bidons et absurdes).
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A vrai dire, c'est encore pire que cela et plus simple à la fois : les gouvernements votent des lois qu'ils n'ont absolument pas l'intention de faire respecter...
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Tous les accords internationaux sur la protection de l'environnement ne sont qu'une façade, comme on l'a vu aux sommets de Rio et de Copenhague...
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C'est aux citoyens de faire respecter les lois, par leurs propres moyens, en ayant contre eux la police et les gouvernements.
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"Au nom des mers" est un témoignage vigoureux et émouvant (descriptions de l'océan et des rencontres magiques ou tragiques avec les grands cétacés) par un pratiquant de l'action directe, un combattant convaincu de la cause écologique, dont la détermination et les arguments donnent à réfléchir.
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Voici l'adresse du site : http://www.seashepherd.org/
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"En panne sèche", d'Andreas Eschbach

"EN PANNE SECHE" d'Andreas Esbach est paru aux éditions l'Atalante.

D'un aspect impressionnant par la taille (plus de 750 pages), "En panne sèche" est un thriller environnemental, se passant dans un futur proche et qui comme son titre l'indique, porte sur la fin du pétrole...

La force de l'auteur est de réussir à rendre très vivant, par une multitude de personnages, un récit très documenté.

Je ne vais pas le résumer ici. Il faut savoir simplement que l'on n'entre dans le vif du sujet qu'à partir de la page 80 ou 90.

Le début du livre se consacre d'abord à la mise en place des personnages, dont certains n'ont - au départ - qu'un rapport indirect avec le sujet du livre.

La description du pic pétrolier (annoncé ici dans un futur proche), de son déclenchement et des ses conséquences, est faite de façon détaillée mais jamais ennuyeuse. L'aspect documentaire du livre est très bien inséré dans l'histoire, que l'on vit à travers les personnages.

Je regretterais simplement pour ma part quelques petites longueurs dans la première partie au détriment d'une fin un peu rapide.

Sans entrer dans les détails ou dévoiler des éléments clefs, l'auteur ne prédit pas un effondrement de la civilisation, même si on ne passe pas loin, d'après lui.

Il décrit plutôt un changement en profondeur de la façon de vivre, qui conduit cependant inexorablement au déclin à long terme.

Il ne s'agit donc pas d'une description apocalyptique de la fin de la civilisation (comme "La route" de Comac McCarthy, auquel je n'ai pas accroché, personnellement, à cause du style et du pseudo-minimalisme).

Andreas Eschbach entrevoit plutôt un processus de dégradation lente, comme une fissure souterraine, auquel le monde n'échappera pas.

En disant cela, je n'ai pas dévoilé toute la richesse du livre, qui réussi à surprendre constamment, et jusqu'à la dernière ligne...

"Le Papalagui"


Voici un livre qui m'a beaucoup plu et qui porte sur les sujets dont il est question ici...

Il s'intitule "LE PAPALAGUI" paru aux éditions Pocket (facile à trouver).

Le livre se présente sous la forme d'un "reportage" (voir les détails ci-dessous :-) et non d'une histoire.

Le style - très vivant - fait penser à un conte philosophique.

Il s'agit d'une histoire vraie. Au début du XXème siècle, dans les années 1900, un habitant des îles Samoa, un chef de tribu nommé Touiavii, a été invité à se rendre en Europe. Il a ainsi pu visiter l'Angleterre, la France et l'Allemagne.

De retour chez lui, il s'est adressé aux membres de sa tribu et des tribus alentours, pour leur faire le compte-rendu de son voyage.

Ses propos ont été recueillis par un Européen - Eric Scheurman - avec qui il était devenu ami.

Le livre reprend donc les transcriptions des discours de Touiavii, auxquels Eric Scheurman s'est efforcé de rester le plus fidèle possible, malgré la différence de langues.

La vision que Touiavii a de l'Europe du début du XXème siècle est à la fois cocasse - par l'écart culturel - et particulièrement perspicace.

Tous les traits de notre société sont dépeints avec une lucidité qui fait mouche à chaque phrase.

Touiavii ne se contente pas de décrire notre société, il l'analyse en profondeur.
Il dépeint la façon de vivre (les villes, l'industrialisation, les transports), les moeurs (la façon de mener des affaires, de se marier, l'obssession pour l'argent, etc), les loisirs (le cinéma, les journaux, les livres) des Européens du début du siècle dernier.

Une analyse plus que jamais d'actualité... Un véritable manifeste écologico-anarchiste avant l'heure !!!

Green Guerrilla - Guérilla Jardinière

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Quelques liens sur le "seed bombing" (parfaitement pacifique) et la "guérilla jardinière" :



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Richard Reynolds : "La guérilla jardinière"

Josep Maria Valles : "Un potager bio sur mon balcon"

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Livres de François Terrasson



Trois livres de François Terrasson (parus aux éditions Sang de la Terre) :
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" La peur de la nature ", " La civilisation anti-nature ", " En finir avec la nature ".
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Présentation de l'éditeur :
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Vivre en parenté avec la nature, notre civilisation ne sait plus ce que cela signifie. L'homme occidental détruit le monde rural, il aseptise le milieu naturel. Son obsession : exercer un contrôle sur tout. Son idéal : un environnement droit et propre.
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Ses liens avec la nature semblent résumés dans cette alternative : détruire ou maîtriser.
Il oppose un seul mot d'ordre à la destruction massive, celui de protection. Et au bout du compte : même incompréhension, même violence, même impasse.
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Car l'homme confond la protection et l'assujettissement. En fait il a peur. Peur qu'il puisse exister quelque chose d'extérieur à l'humanité. Peur de tout ce qu'il ne peut ni prévoir ni planifier.
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Sans même savoir qu'il agit ainsi par peur de sa propre nature, la plus obscure, la plus sauvage, mais aussi la plus féconde : ses émotions, ses instincts, ses pulsions.
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On ne peut vivre en parenté avec la nature sans comprendre ce que nous sommes.
Et qui sait si la pierre, l'arbre, la nuit ou le serpent ne nous offrent pas les clefs d'une véritable connaissance de soi ?
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Autobiographie imaginaire

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" Léa et le Peuple Sauvage - les aventures d'une éco-anarchiste au 21ème siècle " est enfin disponible à la lecture ! .:-)


Et ça se passe ici : http://lea-et-le-peuple-sauvage.blogspot.com/
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